Les accidents de la circulation ne préviennent pas. Il est cependant possible d’en atténuer les impacts si vous prenez les précautions nécessaires. Pour ce fait, il vous est recommandé d’attacher votre ceinture en voiture et de mettre un casque lorsque vous êtes à moto. Toutefois, tout le monde n’arrive pas à cerner la réelle importance de ces mesures de sécurité. Dans tous les cas, pour que votre casque puisse réellement vous protéger, il est essentiel de savoir comment vérifier son intégrité. Vous devez également connaître les zones de protection de l’équipement.
Quelles sont les zones de protection d’un casque ?
Le principal rôle du casque moto est de protéger la tête. Il permet de la mettre à l’abri des chocs consécutifs à une chute ou une collision. En effet, la tête est une zone beaucoup plus vulnérable aux chocs que le reste du corps. La sécurité qu’octroie un casque à la tête de son utilisateur dépend d’un certain nombre d’éléments. Ce sont ces éléments qui détermineront si le casque fournit ou pas à votre tête une protection efficace.
Ainsi, nous avons en premier la calotte ou coque. Il s’agit de la partie extérieure du casque, couvrant son sommet ainsi que l’entièreté de sa circonvolution. La coque fait glisser le casque sur la surface impactée et empêche qu’elle soit pénétrée par des objets pointus. Ensuite, nous avons le harnais, partie interne du casque. Il sert d’une part à maintenir le casque en place. D’autre part, il absorbe l’énergie de l’impact que pourrait subir la tête en cas d’un éventuel accident.
Quant à la jugulaire, elle n’est autre que la sangle réglable du casque. L’utilisateur la passe sous son menton afin de faire tenir le casque sur sa tête. Ainsi, quelle que soit la violence de l’impact, le conducteur ne court aucun risque que le casque s’enlève de lui-même.
Comment surveiller l’intégrité du casque ?
Surveiller l’intégrité de votre casque moto, c’est vérifier avant chaque utilisation qu’il n’a subi aucun dommage, risquant d’entraîner son inefficacité en cas d’accident. Afin de vous assurer de cela, il vous faut procéder au contrôle visuel de l’équipement. Pour cela, vous devez l’inspecter minutieusement afin de vous assurer qu’il n’y a point de fissure, cause probable d’une inefficacité.
Ensuite, vous devez vérifier la date de péremption de votre casque moto. De nombreuses personnes l’ignorent, mais tous les casques de protection disposent d’une période d’usage. Une fois cette durée écoulée, il n’est plus prudent d’en faire usage. Il convient de préciser que tous les casques n’ont pas la même durée de validité. En réalité, celle-ci varie d’un casque à un autre, car elle dépend de la matière ayant servi à sa fabrication.
Ainsi, les casques de moto conçus à partir du polypropylène ont une période de validité de 24 mois. Ceux conçus à partir du polyamide et du polycarbonate durent 36 mois. Quant aux casques en polyester renforcé, ils ne périment qu’après 48 mois, soit 4 ans.
Dans tous les cas, les fabricants indiquent sur la notice du casque sa date de péremption ou de fabrication. Toutefois, la mention de ces dates n’empêche pas l’utilisateur de faire une vérification visuelle de son casque chaque fois qu’il s’apprête à le mettre. En outre, si le casque subit un choc violent ou une chute, vous devez penser à le changer dans l’immédiat.